Description
Conseil d’insécurité pour les faibles, ou syndicat des nations les plus puissantes ? Beaucoup de rapports de l’Organisation des Nations Unies sont catégoriques. Les crimes commis dans la région du Kivu pourraient constituer une assise solide en vue des poursuites devant la CPI.
La déstabilisation de l’Est de la République Démocratique du Congo relèverait-elle d’une guerre économique, que l’on ne souhaiterait pas assumer publiquement ? S’agirait-il d’une sorte de recolonisation que l’on n’oserait pas reconnaître comme telle ? Le colonialisme serait-il de retour, sous d’autres aspects et dans des habits neufs ? Serait-il question d’occupation ? Est-on en train d’assister, s’agissant de l’exploitation des enfants dans les mines du Kivu et des violences sexuelles, à une nouvelle forme d’esclavage ? Pourrait-on évoquer l’irresponsabilité des Congolais et la complicité des Africains au même titre que celles de quelques-uns de leurs aînés durant la traite négrière ?
La tentative de balkanisation du Congo-Kibshasa ne pourrait qu’inciter plus d’un observateur à s’interroger sur le véritable rôle des troupes onusiennes dans la région des Grands Lacs africains. Pour éviter la transformation du Kivu et de l’Ituri en une zone de non-droit, l’autorité de l’État congolais devrait être rétablie dans le plus court délai sur l’ensemble du territoire national.