Mortelle surveillance

Bien avant l’entrée en scène de l’Honorable Baptiste Bisengu, les vic­times s’étaient déjà retrouvées en plein centre d’un espace symboliquement sacré, matérialisant une sorte d’étoile de David. La première figure était un triangle équilatéral composé du grand manitou et ses deux gardes-chiourmes, tandis que la seconde d’un autre triangle de la même forme. Tout au milieu de cette combinaison oppressante se tenaient, sur une sorte de damier, les personnes complètement prises au piège de la mesquine sacralité. Un scénario qui avait été bien pensé, dans l’optique d’une initiative en l’absence de consentement.

En réalité, le triangle visible n’existait que pour le monde profane. Il servait surtout à cacher le triangle invisible décliné par les vrais gardiens du Temple couvrant les travaux d’une sorte de Loge qui travaillait de minuit à midi.

Plus aucun doute ne subsistait dans l’esprit du détective privé. La guerre de la pègre s’était bien transposée du Sud-Est de la France à Paris intra-muros. Ses soupçons commençaient à se transformer en un schéma cohérent, quant à la machiavélique stratégie ayant été imaginée par 

les concepteurs.

Ils en ont parlé :

– Portrait du jour : Gaspard-Hubert Lonsi Koko « Mortelle surveillance » ;
– Entretien sur une surveillance mortelle.

 

Titre : Et alors, mon maréchal ?
Auteur : Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Éditeur : L’Atelier de l’Égrégore
Sortie : 3 mars 2023
Pagination : 342
Prix : 23,99 €

Publié par egregorelivres

Auteur et analyste politique.

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